The Natural Fix? The Role of Ecosystems in Climate Mitigation-French

Historique des émissions de CO 2 par région

Millions de tonnes

RÉPERCUSSIONS DES ACTIVITÉS HUMAINES SUR LE CYCLE DU CARBONE Les activités humaines influent sur le cycle du carbone de différentes manières. Le brûlage de vastes quantités de combustibles fossiles peut libérer dans l’atmosphère du carbone organique qui était stocké depuis longtemps. La fabrication de ciment produit du carbone atmosphérique résultant de la combustion de carbonate de calcium. Par ailleurs, un grand nombre de changements d’affectation des terres a tendance à faire augmenter la quantité de carbone atmosphérique ; la conversion d’écosystèmes naturels en zones destinées aux activités humaines (agriculture, pâturages, terrains à bâtir, etc.) entraîne généralement la transformation d’une zone stockant des quantités relativement élevées de carbone (souvent des forêts ou des terres boisées) en une zone en stockant des quantités inférieures. L’excédent de carbone est souvent libéré dans l’atmosphère par brûlage. Du point de vue de la régulation du climat, l’augmentation de la production animale, et notamment de l’élevage de ruminants, exerce un effet particulièrement marqué puisqu’elle augmente la production de méthane, gaz à effet de serre extrêmement puissant. Historiquement, il est estimé que depuis 1850, près de 500 Gt de carbone auraient été libérées au total dans l’atmosphère en conséquence des activités humaines, les trois quarts environ en conséquence de l’utilisationde combustibles fossiles et la plus grande partie du reste à cause de changements d’affectation des terres, 5 % environ étant imputés à la production de ciment. Sur ce total, on estime qu’environ 150 Gt ont été absorbées par les océans, entre 120 et 130 Gt par les systèmes terrestres et que le reste est demeuré dans l’atmosphère (Houghton 2007). Les estimations les plus récentes indiquent que les activités humaines sont actuellement responsables d’émissions annuelles mondiales de carbone atteignant environ 10 Gt, dont 1,5 Gt résultant de changements d’affectation des terres et le reste provenant de l’utilisation de combustibles fossiles et de la fabrication de ciment (Canadell et al . 2007). Cela a conduit à un taux d’augmentation moyen annuel des concentrations de dioxyde de carbone dans l’atmosphère très légèrement inférieur à 2 ppm pour la période 1995-2005, contre environ 1,25 ppm pour la période 1960-1995 (IPCC 2007b). STABILISATION OU RÉDUCTION DE LA QUANTITÉ DE CARBONE ATMOSPHÉRIQUE Il existe essentiellement deux façons de stabiliser ou de réduire la quantité de carbone atmosphérique : en réduisant le taux d’émis- sion, ou bien en augmentant le taux d’absorption. Pour réussir,

2 000

Amérique du Nord

Flux mondiaux associés aux changements d’affectation des terres Flux associés aux combustibles fossiles et à la production de ciment

1 500

1 000

500

0

-500

1860

1880

1900

1920

1940

1960

1980

2000

1850

1870

1890

1910

1930

1950

1970

1990

2004

1 500

Amérique du Sud et Caraïbes

Flux mondiaux associés aux changements d’affectation des terres Flux associés aux combustibles fossiles et à la production de ciment

1 000

500

0

-500

1860

1880

1900

1920

1940

1960

1980

2000

1850

1870

1890

1910

1930

1950

1970

1990

2004

1 500

Europe occidentale

Flux mondiaux associés aux changements d’affectation des terres Flux associés aux combustibles fossiles et à la production de ciment

1 000

500

0

-500

2000

1860

1880

1900

1920

1940

1960

1980

1990

2004

1850

1870

1890

1910

1930

1950

1970

Source : Carbon Dioxide Information Analysis Center 2009.

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