The Natural Fix? The Role of Ecosystems in Climate Mitigation-French

10 ans après le déboisement

Forêt tropicale non perturbée

Puits de carbone

Source de carbone

25,1

Émissions totales de C

Absorption totale de C (par photosynthèse)

Émissions totales de C (par respiration)

30,4

24,5

Brûlage, décomposition de rémanents et érosion des sols

Respiration

18,3

6,8

Absorption totale de C (par photosynthèse)

12,3

C stocké dans la biomasse au-dessus du sol

180

Flux et stocks de carbone (tonnes de C à l’ha par an pour les flux, tonnes de C par an pour les stocks)

C stocké dans la biomasse au-dessus du sol

43

C stocké dans la biomasse en dessous du sol

C stocké dans la biomasse en dessous du sol

12

64

C stocké en dessous du sol (sols et biomasse)

Note : les valeurs des flux sont indiquées sous forme de moyenne sur 10 ans

C stocké en dessous du sol (sols et biomasse)

150

226

Source : Achard et al . 2004.

Source : Malhi & Grace 2000.

2005a). Non seulement le déboisement réduit le volume de carbone stocké par la végétation, mais il peut aussi réduire considérable- ment les réserves de carbone dans les sols. Outre le déboisement, les forêts tropicales sont par ailleurs exploitées pour l’extraction de bois et d’autres produits forestiers. Ces activités conduisent à leur dégradation et sont estimées rejeter dans l’atmosphère des émissions supplémentaires de carbone atteignant environ 0,5 Gt par an au niveau mondial (Achard et al . 2004). Lors de l’abattage des forêts tropicales humides, on ne récolte généralementqu’unà20arbresàl’hectare.Lestechniquesd’abattage traditionnelles endommagent ou détruisent une partie importante de la végétation restante au cours de la récolte, ce qui conduit à des pertes substantielles de carbone. Les techniques d’abattage à incidences réduites permettent de diminuer les pertes de carbone occasionnées par les activités de foresterie, avec une diminution d’environ 30 % par rapport aux techniques traditionnelles (Pinard & Cropper 2000).

ce total, il est estimé que les forêts d’Amérique centrale et du Sud absorbent environ 0,6 Gt C, les forêts africaines un peu plus de 0,4 Gt et les forêts asiatiques environ 0,25 Gt (Lewis et al . 2009). Pour placer ce chiffre dans son contexte, l’absorption de carbone par les forêts tropicales équivaut à environ 15 % des émissions mondiales totales de carbone d’origine anthropique. Les forêts tropicales contribuent, par conséquent, de manière significative à l’atténuation des changements climatiques. Les forêts tropicales sont converties à des fins agricoles et indus- trielles (production d’aliments et de biocarburant) à un rythme accéléré. Les causes du déboisement des forêts tropicales, qui sont complexes, vont de problèmes sous-jacents de pressions internatio- nales et de mauvaise gouvernance aux besoins locaux en ressources (Geist & Lambin 2001). Les taux mondiaux de déboisement en forêt tropicale sont estimés actuellement entre 6,5 et 14,8 millions d’hec- tares par an, ces activités de déboisement libérant à elles seules dans l’atmosphère entre 0,8 et 2,2 Gt de carbone par an (Houghton L’UTILISATION ET LA CONVERSION DES FORÊTS TROPICALES PAR LES ÊTRES HUMAINS

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