LE DERNIER CARRÉ DES GORILLESC

tection de la faune non policières, les principales différences se situant alors dans le nombre d’employés, l’expertise et les besoins budgétaires. Si l’on considère l’adaptation du modèle OASIS dans le but de traiter exclusivement de la criminalité environnementale ou con- tre la faune sauvage, il est tout à fait essentiel de reconnaître que d’autres types de criminalité, plus « courants », y sont inextricable- ment liés et nécessitent un niveau d’expertise dont les services de police nationale disposent plus facilement. Pour cette raison, dans n’importe quelle région, il est grandement recommandé que tout modèle de maintien de l’ordre adopté implique les agences de po- lice nationale. Au moment de considérer l’adéquation d’un modèle OASIS exclu- sivement dédié à la criminalité contre la faune, la première étape du processus doit être de déterminer si le modèle se focalisera sur une région (p. ex. l’Asie du Sud) ou sur une espèce en danger (p. ex. les tigres). Cela déterminera la structure, la taille et l’étendue du modèle à mettre en place. Enfin, l’élaboration d’une « voie à suivre » définira inévitablement les besoins budgétaires. Il est grandement recommandé que toute initiative en vue de la répression de la criminalité environnementale soit réalisée sur une base régionale plutôt que sur une espèce spécifique. En effet, les gains en termes de capacité durable et de présence réelle sur le ter- rain seront vraisemblablement bien meilleurs dans le cadre d’une réponse holistique aux crimes contre la faune sauvage.

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